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Hypnose Paris, Formation Hypnose Paris:traitement et solutions des attaques de panique et decrises d’angoisse

Posted by Impatient sur 29 novembre 2009

Le Collège de Nouvelle Hypnose Ericksonienne de Paris propose une Supervision, étude de cas cliniques: Traitements et Solutions face aux attaques de panique et aux crises d’angoisse ? Le Trouble Panique

 

 

Hypnose Paris, Formation Hypnose Paris, Angoisse, Panique

Hypnose Paris

1er Samedi du Mois de Décembre

En savoir plus sur www.hypnose-ericksonienne-paris.fr

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Hypnose Ericksonienne, Crise d’Angoisse et Attaque de Panique. Traitement des Attaques de Panique.

Posted by Impatient sur 4 novembre 2009

Nouveau Sujet: Hypnose, Hypnose Ericksonienne, Crise d’Angoisse, Anxiété et Attaque de Panique sur le forum du site hypnose-ericksonienne-paris.fr

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Formation Hypnose Ericksonienne: Francois Roustang et l’Hypnose : La recherche clinique autour de l hypnose.

Posted by Impatient sur 16 octobre 2009


Formation Hypnose Ericksonienne: Francois Roustang et l’Hypnose : La recherche clinique autour de l’hypnose.

 

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Formation Hypnose Paris. Hypnose Ericksonienne Thérapies Brèves et Addictions. Laurent GROSS Hypnotherapeute Paris

Posted by Impatient sur 6 octobre 2009

La place de l’hypnose et des thérapies brèves dans les conduites addictives.

Journées « Bleu Menthe ».
Public: Infirmières, Aides-Soignantes, Auxiliaires de Puériculture

http://www.medecines-douces.tv

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Glossaire

Posted by Impatient sur 12 juin 2009

Angoisse :
Sensations désagréables qui affluent de manière non maîtrisable, provoquées par des « excitations » d’origine interne ou externe.

Angoisse Externe :
Face à un danger extérieur et réel.

Angoisse Interne :
Situation « traumatique » provoquée par un afflux de sensations désagréables trop intense et non maîtrisées pouvant remonter à la toute petite enfance. Cette situation, même si elle a été refoulée (note en bas page), marque profondément le sujet et conduit à une reproduction automatique de sensations désagréables, dès qu’un afflux d’excitation non maîtrisables, dans des situations peu ou prou similaires à celles de l’origine du traumatisme réapparaissent.

Aphanisis :
Terme introduit par E.Jones pour définir la disparition du désir sexuel chez la femme et chez l’homme. Au-delà du complexe de castration (note en bas de page), l’Aphanisis fait l’objet d’une crainte plus fondamentale. Chez la femme, cela correspond avec la crainte de la séparation d’avec l’objet aimé. E. Jones a introduit se terme d’Aphanisis dans le cadre de ses recherches sur la sexualité féminine.

Auto-érotimse :
Au sens large, l’auto-érotisme caractérise un comportement sexuel où le sujet obtient satisfaction avec son corps propre sans objet extérieur : masturbation.

De façon plus spécifique, il caractérise le comportement infantile précoce durant le quel un organe spécifique lié au développement deviendra le lieu d’une zone érogène se suffisant à elle-même : analité, oralité, sensation liée au toucher, à la vue… en lien avec des pulsions dites « partielles » (note en bas de page) sans référence à une image du corps unifié.

Compulsion de répétition :
Phénomènes répétitifs de situations sociales pathogènes ou désagréables provoquées par un ou des symptômes n’ayant pas trouvé, au travers de la parole, une signification. Une scène inconsciente se reconstitue. Elle revient et se répète sous la forme d’un vécu conflictuel. La répétition est une suite à 2 occurrences. La 1ère occurrence concerne la scène vécue qui disparaît et réapparaît.

La deuxième occurrence concerne la réapparition de cette scène « originelle » mais sous des formes différentes. Le même et le différent caractérise tout comme la dyade du présent et de l’absent la compulsion de répétition. Elle se dessine à travers 2 modes de résurgence du passé : Le souvenir (image mentale, visuelle. Tout souvenir est reconstruction d’une image mentale du passé et jamais son reflet réel).

Image traumatique :
Pénètre telle quel dans le psychisme, sans se reposer sur un support. Sentiment d’effroi et à juste titre d’arrêt sur image. Horreur de la rencontre.
Névrose traumatique :
Dans la névrose traumatique le sujet n’a de cesse de se remémorer le trauma. Toute perception sera la source d’une hyper excitation. Cette occurrence est l’effet de la rupture du lien entre la représentation et l’affect toujours en cours. Le terme traumatique n’a pas d’autre sens qu’un sens économique. C’est une perception angoissante en quête de sens, de représentativité.
Trauma :
Le lieu originaire du trauma se situe dans le sujet et se place au centre des préoccupations de la thérapie analytique. Choque, sentiment de vide, blessure, parties prenantes de la construction du sujet.
Si une partie des traces du trauma ne sont pas symbolisées, alors apparaît une compulsion de répétition. Une confrontation brutale à une scène située dans le réel de la vie de l’adulte, peut faire ressurgir le premier trauma dans l’après coup de la situation. Il y a alors production fantasmatique prise comme réalité, car le traumatisme se forme à la frontière de l’interne et de l’externe (voir angoisse).

Trauma originaire :
Séparation d’avec la mère pour que surgisse le sujet dans le traumatisme positif. Si le traumatisme est négatif, s’il désorganise la relation ou se répète alors apparaissent des motions pathogènes : culpabilité, clivage…
L’angoisse produit un clivage, c’est-à-dire une rupture du lien entre la représentation et l’affect.

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Méthode Feldenkrais

Posted by Impatient sur 12 juin 2009

Contrôle de soi
Méthode Feldenkrais
Apprivoiser son corps

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La méthode Feldenkrais propose d’utiliser le mouvement juste. Elle s’adresse aussi au psychisme

feldena.jpg (20519 octets)

Une séance selon la méthode Feldenkrais commence souvent ainsi : allongé sur un confortable tapis, on vous demande d’apprécier le contact avec le sol. Quel est l’espace entre la région lombaire et le sol ? En est-elle rapprochée, éloignée ? Est-ce le même espace à droite et à gauche ? Puis commencent les mouvements :
f_suit2.gif (998 octets) « Mettez-vous sur le côté droit, les deux jambes pliées à angle droit l’une sur l’autre », précise le praticien.
f_suit2.gif (998 octets) « Attrapez le genou gauche avec la main gauche et commencez à écarter ce genou en le ramenant ensuite un peu vers la poitrine. Dès le début du mouvement, vous devez laisser rouler la tête, le dos, le bassin. Détail important : la jambe droite va rester tout le temps sur le sol. Répétez le mouvement six à sept fois… »
f_suit2.gif (998 octets) « Lorsque la jambe gauche est ouverte à son maximum sans forcer, que le visage regarde vers le plafond, que le bassin repose presque complètement sur le sol, soulevez la jambe droite pour vous retrouver complètement sur le dos, les deux genoux écartés, les coudes légèrement pliés, les deux mains sur les genoux. Répétez ce mouvement plusieurs fois. Roulez complètement sur le côté droit, les deux genoux et les pieds revenant l’un sur l’autre ; puis le genou gauche s’écarte et dans un deuxième temps, le genou droit se soulève également. »
f_suit2.gif (998 octets)« Posez les deux pieds au sol, lorsque vous êtes sur le dos, et allongez vos jambes en les faisant glisser l’une après l’autre ; observez si la région lombaire s’est relâchée, si le contact avec le sol est meilleur à droite ou à gauche. » Dans un premier temps, les mouvements sont exécutés lentement, en veillant à ne pas bloquer la respiration, afin d’affiner ses sensations et de porter attention à la façon dont on exécute le mouvement (« Est-ce que je me tors d’un côté, est-ce que cela me procure des douleurs ?… »). Quand le mouvement devient aisé, on le reproduit plus rapidement pour ne pas rester dans le mental, et donc détendre l’esprit.

Rééduquer son dos et organiser sa vie mentale

« Rien à propos de nos schémas de comportement – se baisser pour ramasser un objet, par exemple – n’est permanent, si ce n’est notre conviction qu’ils le sont », remarquait Moshe Feldenkrais, ingénieur et physicien, à la fin des années 30. Fort de cette conviction, il propose donc d’utiliser le mouvement juste, c’est-à-dire qui n’engendre ni tension ni douleur. Ce mouvement, qui ne sera plus ni automatique ni exécuté sans ressenti, va permettre un meilleur contrôle de soi, de réguler le système nerveux (une diminution de la nervosité, par exemple), ce qui aura pour effet de réorganiser la vie émotionnelle et mentale (une plus grande maîtrise des émotions négatives la peur, en particulier). « On peut remarquer d’ailleurs qu’au fur et à mesure les mouvements deviennent plus fluides et déliés », précise Françoise Figuière, kinésithérapeute, diplômée Feldenkrais. La méthode ne comporte pas d’étirements. Et on recommande, après une séance, de ne pas s’étirer, cela afin de rester avec les sensations que le corps vient d’enregistrer et d’intégrer les nouveaux schémas appris.La méthode de gymnastique douce de Moshe Feldenkrais repose sur des principes d’arts martiaux, notamment le judo, dont il était passionné. On y retrouve l’aspect oriental des techniques corporelles : effort minimal avec effet maximal des mouvements. Ceux-ci doivent être exécutés le plus lentement possible et le plus agréablement. Chaque séance vise à une prise de conscience de soi. « Il n’y pas de modèle à imiter, chacun doit être libre de sentir et d’explorer les mouvements proposés suivant sa morphologie et son histoire, ce qui engendre une certaine créativité. On joue, on sent, on apprivoise son corps pour découvrir petit à petit la meilleure façon de contourner ses limites et être plus efficace dans l’action », précise Françoise Figuière.

Stressés, insomniaques, rhumatisants…

Les indications de cette technique sont nombreuses. L’insomnie, le stress, les rhumatismes, les contractures, les tensions, le mal de dos… En effet, les vertèbres cervicales (du cou) et les lombaires (vertèbres proches des reins) sont souvent trop sollicitées, tandis qu’à l’inverse d’autres régions ne le sont pas assez, telles les vertèbres dorsales et les hanches. Grâce à cette méthode, on réalise une meilleure répartition des mouvements, ce qui permet de prévenir une usure prématurée du système osseux et qui donne davantage de force et de vitalité (voir encadré, ci-contre).

Diminution des tensions musculaires, des douleurs chroniques…

La pratique de la méthode engendre également une diminution des tensions musculaires, des douleurs chroniques, ainsi que des raideurs, et elle permet de reculer le seuil de fatigue dans les positions assise et debout. Elle s’adresse aux sujets de tous âges, enfants comme personnes âgées. Parmi les professionnels, elle est destinée, en particulier, aux kinésithérapeutes, aux psychomotriciens, aux psychologues, aux éducateurs sportifs, aux professeurs de yoga, aux chanteurs, aux danseurs, et à tous ceux qui veulent se familiariser avec cet enseignement pour leur développement personnel. Elle ne comporte aucune contre-indication. On peut la pratiquer chez soi.

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Insomnies, Troubles du sommeil: être insomniaque

Posted by Impatient sur 12 juin 2009

Un Français sur cinq dort mal. Insatisfaits de leur sommeil et insomniaques se plaignent surtout de difficultés d’endormissement ou de maintien du sommeil. Comment y remédier ?

Le Groupe international d’épidémiologie des troubles du sommeil a réalisé vingt-huit mille entretiens par téléphone dans sept pays : France, Royaume-Uni, Allemagne, Italie, Portugal, Espagne et Canada. Cette étude sur le sommeil, dirigée par Maurice Ohayon, psychiatre (Chercheur aux universités de New York et de Stanford (États-Unis)), donne une image statistique intéressante des habitudes de sommeil de 250 millions d’Européens (Petites manies et grandes tendances, de Maurice Ohayon, La Recherche, hors-série n° 3, intitulé : « Le Sommeil et le rêve », avril 2000). Et montre que 15 % d’entre eux se plaignent de la qualité ou de la quantité de leur sommeil. Quant aux Français, ils seraient un sur cinq à ne pas être satisfaits.

Traiter l’insomnie ou les facteurs associés ?

L’insomnie se manifeste davantage comme un problème de maintien du sommeil que comme une difficulté d’endormissement en début de nuit. Elle se traduit dans 70 % des cas par des réveils nocturnes ou précoces. Son diagnostic se fonde sur un faisceau de symptômes : difficultés d’endormissement, sommeil interrompu, éveils matinaux précoces ou sommeil non réparateur. Dans l’étude de référence, l’insomnie devait durer depuis un mois minimum et, de plus, causer un sentiment de détresse, des perturbations dans la vie familiale, professionnelle ou sociale, des difficultés de concentration ou des sautes d’humeur. Au final, 6 % de la population répondait à tous ces critères. Dans 39 % des cas, l’insomnie est associée à un trouble de l’humeur ou à un trouble anxieux, une maladie physique (22 %), un trouble respiratoire (22 %), une mauvaise hygiène de sommeil (15 %), l’usage de médicaments, d’alcool ou de drogues (13 %). Le choix du traitement dépend de ces différents facteurs. Neuf fois sur dix, quand l’insomnie est liée à un trouble psychologique (états anxieux ou dépressifs légers, troubles plus graves), l’origine revient à celui-ci. C’est donc le trouble psychologique qu’il faut traiter. Maladies et troubles physiques peuvent affecter le sommeil. Les troubles respiratoires relèvent de bilans et de traitements spécifiques. Dans de nombreuses maladies, le mauvais contrôle de la douleur gêne le sommeil. Il est inadmissible de laisser inutilement souffrir des patients, alors que l’on dispose des moyens de les soulager. Les tentatives d’améliorer la formation initiale et continue des médecins dans ce domaine devraient finir par porter leurs fruits. La mauvaise hygiène de vie intervient dans près d’un cas sur six. Ces habitudes sont à modifier : boire du café avant de dormir, faire une sieste en soirée, etc. Certains traitements peuvent influencer le sommeil. Des médicaments très variés ont été incriminés. « C’est au cas par cas qu’il faut évaluer l’intérêt d’arrêter ou de changer de traitement, ou simplement d’en diminuer la dose », estiment les auteurs d’une enquête de la revue Prescrire. Enfin, près de la moitié des insomnies ne sont liées « à aucune pathologie » ou cause identifiable, explique Maurice Ohayon. On parle alors d’ « insomnie primaire ».

Consultations et traitements

Parmi les 15 % d’Européens insatisfaits de leur sommeil, 77 % ont consulté leur médecin au cours des douze mois précédant l’enquête. Mais les deux tiers ont oublié de mentionner ce problème. Un tiers seulement en ont parlé et 40 % ont reçu une prescription de médicaments. Au total, 6 % des Européens prendraient des médicaments pour mieux dormir. Les Français sont les plus gros consommateurs (avec 10 %), suivis des Portugais (8 %). Ce sont les Allemands qui en consomment le moins (2 %), suivis des Anglais (4 %). Les médicaments visant à améliorer le sommeil sont principalement des anxiolytiques (60 % des cas) et des hypnotiques (près de 25 %). Les autres médicaments sont surtout des antidépresseurs et des « produits naturels », à base de plantes, par exemple. Enfin, 20 % des personnes se plaignant de leur sommeil font appel à des traitements alternatifs tels que la relaxation et les psychothérapies.

Qui consulter ?

Les recours sont les médecins généralistes et spécialistes, ainsi que les laboratoires du sommeil. Le choix dépend des cas. Le premier à consulter reste le généraliste. Si des doutes demeurent concernant les causes véritables de l’insomnie, il aidera à les identifier ou orientera vers un spécialiste ou un laboratoire du sommeil. Si d’autres troubles de santé sont associés, il peut proposer de les traiter, en fonction de ses orientations thérapeutiques (éventuellement acupuncture, phytothérapie, homéopathie…).Les « laboratoires du sommeil » concernent surtout les syndromes d’apnée du sommeil, lesquels touchent de 2 à 4 % des Français. « Lorsqu’il existe des difficultés respiratoires nocturnes, un ronflement, la consultation dans un centre est utile, explique le Dr Hélène Bastuji, du laboratoire du sommeil de l’hôpital neurologique de Lyon. S’il n’existe aucun signe associé à l’insomnie et que le traitement du médecin a échoué, on y fera également appel, pour y voir plus clair. » Une centaine de laboratoires du sommeil, établis dans les hôpitaux français, permettent de réaliser une série d’examens au cours d’une nuit d’hospitalisation. Une trentaine sont réunis au sein de la Société française de recherche sur le sommeil (SFRS). Il suffit d’en demander les coordonnées à l’hôpital le plus proche. Des troubles légers d’ordre psychologique – anxiété ou déprime – sont souvent associés à l’insomnie. Le recours à un psychiatre, à un psychologue ou à un psychanalyste peut être utile. « Les troubles anxieux ou les états dépressifs ne sont pas évidents à identifier », observe le Dr Bastuji. Et le laboratoire du sommeil ne convient pas dans ce cas. Le nôtre ne propose qu’une évaluation psychologique accompagnant celle des troubles respiratoires du sommeil. Pour une prise en charge psychologique en tant que telle, que les laboratoires du sommeil assurent rarement, j’envoie les patients vers des spécialistes, notamment des psychiatres. »

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Anti-gymnastique : Thérèse Bertherat

Posted by Impatient sur 12 juin 2009

L’anti-gymnastique mieux comprendre sa propre histoire

Interview de Thérèse Bertherat

betherat.jpg (7290 octets)Faire travailler les muscles qui en ont besoin. Retrouver les bonnes postures. Se retrouver soi à travers son corps. C’est ce que propose l’anti-gymnastique.

ALTERNATIVE SANTÉ – L’Impatient : Pourquoi avez-vous créé le terme d’«anti-gymnastique» ?

Thérèse Bertherat : Mon premier livre, en 1976, s’intitulait Le corps a ses raisons, un titre un peu énigmatique aux yeux de mon éditeur. C’était l’époque de l’anti-psychiatrie ; le terme « anti-gymnastique » a alors fusé… Nous l’avons conservé. Aujourd’hui, c’est devenu mon label et cette discipline possède une reconnaissance au niveau européen.

Vous êtes contre les autres gymnastiques ?
Je n’ai guère envie, aujourd’hui, de dénigrer les autres disciplines… Mais, si vous relisez mes ouvrages, vous pourrez y trouver ce que j’en pense. Je considère, à la suite de Françoise Mézières , que les mouvements que l’on pratique en gymnastique classique, comme forcer l’inspiration ou rejeter la colonne en arrière pour « ouvrir » la cage thoracique, ne font qu’aggraver le blocage du diaphragme et la lordose (courbure physiologique de la colonne vertébrale se creusant vers l’avant). Et vous les aggravez encore davantage si vous levez les bras. En ce qui concerne la natation, j’estime l’eau bénéfique, si on l’apprécie. Malheureusement, la brasse, le crawl, le dos crawlé sollicitent le grand dorsal (muscle du dos qui s’attache depuis le haut du bras jusqu’au sacrum) et les muscles spinaux, c’est-à-dire ceux de la colonne vertébrale et de la moelle épinière. Si, avant de réaliser ces mouvements, les muscles ne sont pas assez longs, assez élastiques (comme c’est presque toujours le cas), nager les fait se contracter et se raccourcir davantage. En nageant, vous faites travailler les muscles de derrière, c’est-à-dire ceux qui n’en ont pas besoin, parce qu’ils sont surdéveloppés chez presque tous. Et quand les muscles de derrière sont surdéveloppés, ceux de devant ne peuvent être que sous-développés. En ce qui concerne le yoga, je trouve son apport spirituel magnifique. Mais sur le plan physique, cette méthode engendre des effets « pervers ». La posture en tailleur, par exemple, coince la charnière lombo-sacrée (de la dernière vertèbre jusqu’au sacrum) ainsi que le nerf sciatique. C’est une position anti-physiologique. Je refuse d’attribuer au sport des vertus thérapeutiques qu’il n’a pas. Cependant, si le plaisir est au rendez-vous, c’est une raison suffisante pour en faire.

Quel a été l’apport principal de Françoise Mézières dans votre pratique ?
Elle m’a appris à me servir de mes yeux. À voir un corps vivant en son entier, de la tête aux orteils. Elle m’a appris à comprendre comment le haut et le bas, I’avant et l’arrière, le côté droit et le côté gauche, le dedans et le dehors sont continuellement en interaction. Et surtout elle m’a appris à voir, de mes yeux, cette formidable puissance qui nous manipule tous et que nous portons, secrète, au creux de nos reins, de notre nuque, des cuisses et même sous nos orteils. Je veux parler de cette chaîne de muscles, pratiquement ignorée de tous, qu’elle a appelée la « chaîne musculaire postérieure », et qu’elle avait découverte en 1949. Une puissance occulte et pourtant bien concrète, faite d’une succession de solides muscles, tous solidaires, qui jamais ne lâchent prise, dominent tout le reste de notre musculature et inhibent nos abdominaux, les mouvements de notre diaphragme, notre vie sexuelle… Tous nos mouvements.La plupart des gens croient qu’ils manquent de force. Ils ne savent pas qu’ils sont tassés par leur excès de force. Ils s’acharnent à se muscler, le dos, en particulier. Mais dans le dos qu’y-a-t-il ? La fameuse chaîne, justement trop forte, contractée, déjà trop courte à force de tensions et de torsions…

L’anti-gymnastique n’est pas la méthode Mezières ?
Avant de connaître Françoise Mezières, j’étais mariée à un étudiant en médecine, devenu ensuite psychiatre. Ensemble nous avons vécu plusieurs années dans les internats des hôpitaux psychiatriques, nous avons appris, observé pas mal de choses sur ce qui se passe dans la tête des êtres humains. Après sa mort brutale, obligée de travailler pour élever mes deux jeunes enfants, j’ai passé un diplôme de kinésithérapeute. Mais voilà, je ne pouvais faire semblant d’ignorer ce que je savais, ni ce que j’avais appris au cours des années précédentes. C’est ainsi que j’ai été amenée à tenir compte de ce qui se voit et de ce qui est caché. Du corps et de la tête, en continuelle interaction eux aussi et formant en chaque être un tout indissoluble jusqu’au dernier souffle.

Comment se déroule une séance d’anti-gymnastique ?
Cela commence par un « affrontement ». Pendant un temps bref, mais intense, vous êtes placé dans une situation physique précise, rigoureuse, exigeante, et telle que vous ne pouvez plus ignorer les tensions et les blocages que vous étiez condamné à ignorer. Je dis condamné car tout notre système nerveux s’efforce de faire « comme si ». Il a mille ruses pour nous faire marcher, même si nous n’en avons pas les moyens. Il ne nous fait pas marcher droit. Il nous fait même marcher tordu, avec une série sans fin de déformations et de compensations, une épaule qui relève, une jambe de travers, des orteils bossus… Mais ça fonctionne vaille que vaille.Ensuite, on parle. Mon travail est un travail de groupe. Le praticien s’adresse à chacun et recueille ce que j’appelle les « chardons ». Pourquoi telle position, simple en apparence, était-elle si difficile à tenir ? Neuf fois sur dix les gens répondent « parce que je suis trop faible, parce que je n’ai pas de muscles… ». Au praticien d’amener à faire comprendre la réalité musculaire de chacun, qui est tout autre. À lui de transformer ensuite les « chardons » en « roses ».Une connaissance intellectuelle de la réalité de notre organisation musculaire ne suffit pas. Le corps, les muscles, les nerfs ont besoin de palper du concret, d’expérimenter, d’oser. Je me sers souvent de « contacts », j’utilise des balles remplies de millet ou de son, par exemple, ou des petites balles dures en liège, que l’on place aux points clefs des tensions. Elles aident à percevoir, à ressentir. Elles aident aussi à reprendre confiance en soi. Le plaisir est si grand de voir ces corps craintifs s’étendre enfin, se poser, se dénouer ! Et parfois ces êtres capables de mieux comprendre leur propre histoire, les pièges où ils s’étaient enfermés, l’origine de leurs élans brisés.

Quelle est votre position par rapport à la respiration ?
La respiration est une fonction biologique comme une autre. Vous n’apprenez pas à faire circuler votre sang ou pousser vos cheveux. Il est inutile d’apprendre à respirer. Il faut juste libérer les muscles qui entravent la respiration. Il vaut mieux dénouer les muscles des mâchoires, relâcher la langue, dénouer les muscles du cou, et ceux des reins, voisins et solidaires du diaphragme, que de s’acharner à faire des mouvements de respiration, inutiles et parfois dangereux.

Quelles sont les qualités requises pour être un bon praticien d’anti-gymnastique ?
D’abord, la patience. Ensuite, la patience. Et pour finir, la patience. Le corps-esprit est un tout qui facilement s’effarouche. Il a eu déjà tellement de mauvaises expériences depuis le jour de sa naissance. Il faut écouter. Le praticien n’est pas constamment obligé de donner son avis. Seulement savoir écouter. Et savoir se servir des mots. Les mots ont une puissance redoutable. Ils peuvent faire mal, ils peuvent guérir. Malheureusement les « professionnels du corps » n’ont pas toujours le bon usage de la parole…

Quels sont les avantages de l’anti-gymnastique par rapport aux disciplines plus conventionnelles ?
Franchement, je crois que celui qui exerce son métier, quel qu’il soit, avec honnêteté, intelligence, avec passion, a de bons résultats. Bien souvent, ce n’est pas la discipline exercée qui est en cause, mais la qualité de celui qui exerce…L’anti-gymnastique est différente en ce qu’avant tout elle donne une information neuve, originale sur l’organisation corporelle.

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Homéopathie et dépression

Posted by Impatient sur 12 juin 2009

Si les indications de l’homéopathie sont nombreuses, on ne pense pas toujours y recourir lors d’une dépression. Le Dr Isa, médecin homéopathe, nous fait part de son expérience et de sa pratique. Son avis autorisé nous offre une approche nuancée de ce délicat problème de santé.

« Docteur, je déprime…  » Bien rare est cette entrée en matière. Plus fréquemment, nous entendons :  » Docteur, je ne me sens pas bien… « . Médecins et homéopathes, nous avons appris au cours de nos études à entendre la plainte exprimée par les mots des malades, quand ce ne sont pas leurs maux qui parlent à leur place. Déjà, au XIXe siècle, Hahnemann écrivait :  » Il n’existe aucune maladie dite somatique où l’on ne puisse découvrir des modifications constantes de l’état psychique du malade.  » Et dans ses observations il montra que l’inverse était vrai : chacun des remèdes dont nous disposons en tant qu’homéopathe, rarement psychiatre, présente une multitude de symptômes psychiques et physiques, et notre rôle est d’apparier ces remèdes avec le patient venu nous consulter.

Reconnaître la dépression

 » Je suis fatiguée, je n’en peux plus de ce travail de fou, je n’arrive plus à réfléchir, j’ai besoin de calme, de solitude… « , me distille mademoiselle C. en économisant autant que possible ses mots. Une plainte pudique, beaucoup de silences et de soupirs. Le repli physique chez cette jeune femme longiligne que je connais depuis l’enfance. Et, avec son cas, je retrouve Natrum Mur., le remède des périodes difficiles de son enfance, quand elle ne voulait plus aller en classe (ayant préféré les cours par correspondance, seule dans sa chambre pendant un an), ou de sa tristesse quand le travail qu’elle souhaitait ne répondait pas à son attente. Dépression ? Epuisement ? Me noyant sous un flot de paroles décousues, presque incohérentes, avec quelques rires incontrôlés, mélangeant un divorce (quelques années avant), la ménopause, le traitement hormonal, les troubles psychiatriques de sa fille : madame B. est à la limite d’une phase maniaque. Quelques années plus tard vient une phase de mutisme, de mimiques pauvres, de tristesse avec des idées suicidaires, de désespoir avec les mêmes insomnies d’endormissement, les mêmes bouffées de chaleur alternant avec des froids de mort, les mêmes cauchemars : oui, là encore, c’est une dépression d’abord masquée, puis bien réelle justiciable de Platina puis Lachesis. Perturbées dans le cours de leur pensée, réceptives profondément à leur environnement affectif et professionnel, incapables d’avoir un comportement en harmonie avec l’attente de la société à leur égard, ces deux femmes aux deux extrêmes de la vie professionnelle décompenseront sous forme dépressive ; pour d’autres personnes, ce seront des deuils récents, la baisse des performances intellectuelles avec l’âge, une maladie physique qui les atteint aussi dans leur humeur. Je suis médecin et, selon la gravité des troubles, je pose un diagnostic de déprime ou de dépression légère ou grave, voire de dépression masquée sous une constellation de troubles physiques. Homéopathe, je cherche ensuite à reconnaître pour chacun les remèdes qui peuvent soit l’aider, soit le guérir à court ou à long terme. Après un long interrogatoire où s’entremêlent les circonstances ayant conduit à cet état, les manifestations psychiques et physiques et leur mode d’apparition, le comportement habituel du patient (qui permet de mesurer la différence entre l’état normal et pathologique), le passé familial et personnel et enfin les traitements déjà pris, vient le temps de la comparaison entre ces signes et ce que je connais des remèdes homéopathiques…

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Chiropratique, Ostéopathie et problèmes ORL.

Posted by Impatient sur 12 juin 2009

Chiropratique et ostéopathie permettent de déceler les origines structurelles qui causent ou aggravent les problèmes ORL.

« Dans la sphère ORL, beaucoup des problèmes peuvent être pris pour d’autres. Ainsi, des maux d’oreille peuvent passer pour des otites et être soignés comme tels, alors qu’ils peuvent provenir de troubles de l’articulation de la mâchoire « , explique Sylvain Parny, chiropraticien, secrétaire général de l’Association française de chiropratique. Et il précise :  » Des blocages ou des subluxations de la deuxième cervicale sont fréquemment à l’origine de douleurs d’oreille. Des blocages de la troisième cervicale peuvent créer des douleurs antérieures du cou, simulant des problèmes de la sphère pharyngée (pharynx, larynx). Tous ces problèmes peuvent être soulagés rapidement par quelques ajustements. « 

Avec le système ORL, nous sommes à un carrefour. Nez, gorge et oreilles sont en relation directe et interfèrent les uns avec les autres. On sait comment les otites peuvent être liées aux rhinopharyngites. Le bon fonctionnement des muqueuses de ces organes dépend par ailleurs de l’équilibre des structures articulaires ou musculaires au niveau de l’ensemble de la tête, du cou et de la colonne vertébrale. Il ne faut donc pas négliger de faire un bilan manuel. Ce bilan permet de dissocier ce qui relève uniquement de problèmes mécaniques et ce qui relève de problèmes infectieux.

Même s’ils emploient des techniques différentes, chiropraticiens et ostéopathes se rejoignent dans une vision globale. Ils commencent par un examen de l’axe crânio-sacré, c’est-à-dire de l’ensemble de la colonne vertébrale, pour vérifier si des problèmes de colonne n’affectent pas l’équilibre de la tête.  » L’accouchement est souvent une expérience traumatisante pour les deux premières cervicales, notamment lorsqu’il y a eu une traction manuelle ou avec des forceps au moment de l’expulsion « , explique Sylvain Parny.  » S’il y a un problème au niveau de l’axe crânio-sacré, il faut le traiter en premier ; on s’attachera ensuite à vérifier qu’il n’y ait pas de problèmes de mobilité au niveau des os du crâne. On fait la même vérification pour la face, en palpant avec les doigts dans le palais « , renchérit de son côté Alain Bédouet, ostéopathe, membre de l’Union fédérale des ostéopathes de France. Eh oui, ostéopathes et chiropraticiens nous l’assurent : les os du crâne et de la face bougent.
Outre l’action au niveau mécanique,  » chiros  » et  » ostéos  » emploient aussi des techniques de drainage au niveau externe comme au niveau interne (intrabuccal), qui visent à décongestionner l’arrière-gorge dans les cas d’angine ou la trompe d’Eustache dans les cas d’otites.

Médecines complémentaires

Le bilan et les techniques utilisées doivent tenir compte de l’âge.  » Il faut notamment s’assurer qu’il n’y ait pas de risque de malocclusion dentaire, quand la dentition des enfants se développe « , indique Alain Bédouet qui ajoute :  » Chez un adulte atteint de sinusite, vérifier s’il n’y aurait pas des problèmes dentaires, un abcès ou une prothèse (tige métallique) qui serait remontée au niveau des sinus.  »
En apportant des techniques complémentaires, ostéopathes et chiropraticiens ne cherchent pas à se substituer au médecin.  » Le travail ostéopathique au niveau crânien chez un bébé ou un jeune enfant atteint d’otites à répétition peut réduire la fréquence et l’intensité douloureuse des crises. Mais, en cas d’otite aiguë, il n’est pas question de prendre un risque de mastoïdite. S’ils n’ont pas consulté de médecin avant de venir me voir, je demande aux parents d’aller voir un homéopathe qui prescrira des antibiotiques si nécessaire. « 

De son côté, Sylvain Parny insiste sur le travail de prévention :  » Dans ces problèmes ORL, nous avons un important travail de conseils d’hygiène, qui n’est pas toujours fait par les médecins « , commente-t-il. Ces conseils concernent l’alimentation, l’hygiène,etc…

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